Revues à Comité de Lecture

« The ‘virtual economy’ of REDD+ projects: does private certification of REDD+ projects ensure their environmental integrity? » in The International Forestry Review

Publié le 07 juin 2016

Juin 2016

Le papier « The ‘virtual economy’ of REDD+ projects: does private certification of REDD+ projects ensure their environmental integrity? » de Seyller C., Desbureaux S., Ongolo S., Karsenty A., Simonet G., Faure J., Brimont L. est publié dans The International Forestry Review.

(disponible en anglais uniquement)

Abstract:

En matière de gouvernance climatique, les standards de certification sont supposés agir comme un organisme tiers, gage de confiance et de transparence pour s’assurer de la fiabilité du calcul des crédits carbone. Cet article étudie la validité de cette hypothèse dans le cadre du marché volontaire du carbone, en analysant la crédibilité environnementale du scénario de référence de deux projets REDD+ certifiés: le projet Maï Ndombe en République Démocratique du Congo et le projet CAZ à Madagascar. Les auteurs démontrent que ces deux projets s’apparentent davantage à des ‘machines de réduction d’émissions virtuelles’ visant à gonfler la production de crédits carbone, sans agir structurellement sur les caractéristiques économiques locales responsables de la déforestation. La structure des modèles économiques de REDD+ et des standards de certification mène presque systématiquement au choix d’un scénario de référence basé sur des taux de déforestation élevés et à des interventions locales limitées. La nécessité de composer avec les prix volatils du marché du carbone et de couvrir les coûts fixes liés à la certification renforce cette tendance à gonfler les scénarios de référence, évitant également les conflits avec les populations locales pour l’usage de la terre.
L’article est disponible en ligne sur le site ingentaconnect.