(Intervention de Jacques Percebois Ă la 39′ seconde)
L’offensive chinoise sur des fleurons europĂ©ens de l’Ă©nergie : des investissements massifs dans plusieurs pays. Au Portugal, la Chine a rachetĂ© l’Ă©quivalent d’EDF ; une opĂ©ration en cours acceptĂ©e par Lisbonne. PrĂ©sence aussi en Italie, dans les rĂ©seaux de gaz et Ă©lectricitĂ©. En Allemagne, au Danemark et en Grèce, ce sont les parcs Ă©oliens qui intĂ©ressent la Chine. Enfin, en Angleterre, c’est grâce aux Chinois qu’EDF a pu implanter un de ses rĂ©acteurs sur le territoire. Au total, 29 milliards d’euros pour toutes ces acquisitions. Mais pourquoi un tel appĂ©tit ?
Pourquoi un tel engouement pour l’Ă©nergie europĂ©enne ?
“C’est un investissement qui rapporte et en plus c’est un investissement stable, c’est-Ă -dire qu’il n’y a pas d’alĂ©as”, dĂ©crypte Jacques Percebois, directeur du Centre de Recherche de l’Énergie (Co responsable du programme Transitions EnergĂ©tiques de la Chaire). Mais sur le vieux continent, un premier risque est Ă prĂ©voir au niveau du transfert des technologies. Si les Chinois amĂ©liorent leur savoir-faire, ils pourront demain concurrencer les EuropĂ©ens. Autre enjeu, la dĂ©pendance vis-Ă vis de la Chine, autrement dit, la perte de souverainetĂ©.