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L’État peut-il empĂŞcher nos usines de partir ?Â
Pour en dĂ©battre, 28 minutes reçoit Anna Creti, professeure d’Ă©conomie Ă l’UniversitĂ© Paris-Dauphine, Élie Cohen, Ă©conomiste et directeur de recherche au CNRS, ainsi que Marie-Claire Cailletaud, responsable confĂ©dĂ©rale pour l’industrie de la CGT.
MalgrĂ© leur implication, Emmanuel Macron et Bruno Le Maire n’auront rien pu faire : la fermeture de l’usine Ford de Blanquefort, en Gironde, semble inĂ©vitable. Le constructeur amĂ©ricain a annoncĂ© ce jeudi 13 dĂ©cembre 2018 qu’il refusait l’offre du potentiel repreneur belge Punch Powerglide, prĂ©fĂ©rant mettre en place un plan social. Cette proposition aurait pourtant permis de sauver 450 emplois sur les 850 que compte le site girondin. Le feuilleton industriel a commencĂ© en fĂ©vrier, lorsque Ford a annoncĂ© ne pas assigner de nouveau produit Ă son usine française qui fabrique des boĂ®tes de vitesse. Cette dĂ©cision devait conduire Ă la fermeture du site en aoĂ»t 2019. Dans la classe politique et chez les syndicats, ce nouveau rebondissement provoque l’indignation. Alors que l’aciĂ©rie Ascoval est Ă©galement sur la sellette Ă Strasbourg, l’État peut-il sauver les usines françaises ?Â
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