Interviews

3 questions à Johannes Schaüble

Publié le 10 juillet 2017

Johannes Schaüble est assistant de recherche et doctorant à la chaire économie de l’énergie et à l’Institut Franco-Allemand de Recherche sur l’Environnement (DFIU) au sein du Karlsruhe Institut of Technology (KIT). Il est fortement impliqué dans des projets internationaux de déploiement de véhicules électriques. Ses recherches portent également sur les méthodes d’intégration des acteurs au niveau de la distribution électrique, notamment le lien entre la flexbilité de la demande des ménages et le mode d’utilisation des véhicules électriques.

Quelles sont tes thématiques de recherche et pourquoi avoir choisi la Chaire Économie du Climat pour effectuer un échange ?

Avec son programme de recherche « Transitions Energétiques » la chaire a intensifié ses analyses de l’intégration des énergies renouvelables dans les systèmes électriques. Son programme de recherche couvre les liens entre les productions décentralisées et le fonctionnement des réseaux, notamment via l’étude de l’autoconsommation. Ceci rejoint mon travail de thèse sur les marchés locaux de l’électricité et les conditions de leur équilibre dans le futur. Pour analyser cette question, j’ai développé un modèle de simulation d’un marché avec de la flexibilité locale qui pourrait contribuer aux recherches conduites au sein de la Chaire Economie du Climat. Ce modèle simule l’équilibre entre de l’offre et de la demande dans le cas de la congestion du réseau, de la régulation des énergies renouvelables et des contraintes de capacité.

Comment ton séjour à la Chaire a-t-il contribué à ton travail de recherche ?

J’ai trouvé à la chaire un milieu de travail qui permet les échanges entre chercheurs et professionnels,  ce qui est nécessaire pour penser le système d’énergie du futur. Grâce aux nombreuses suggestions des membres de la chaire, mes travaux de recherche se sont enrichis. Notamment,  cela m’a permis de comprendre les enjeux français sur les questions d’organisation des réseaux énergétiques et des acteurs qui peuvent être différents de ceux que l’on a en Allemagne. J’espère que l’équipe de la Chaire a également pu profiter de ma présence et de la présentation de mes travaux.

Quelles sont les perspectives de collaboration entre ton Institut d’origine (KIT) et la Chaire?

Depuis le début de mes études et de mon travail à l’Institut, je me suis consacré à la recherche dans un contexte franco-allemand. Dans la continuité de cet engagement, j’ai effectué ce séjour de recherche qui a initié une coopération entre la Chaire Economie du Climat et la Chaire d’Economie d’Energie au KIT. Je me réjouis de cette nouvelle collaboration qui permettra dans le futur d’intensifier les échanges entre chercheurs, notamment au cours de conférences, colloques et travaux de recherche communs. Enfin, je serai bien sûr ravi de pouvoir accueillir des chercheurs de l’équipe de la chaire outre-rhin à Karlsruhe.