Intervenant
Anna Alberini a obtenu son doctorat en économie de l’Université de Californie à San Diego. Elle est professeur au Département d’économie agricole et des ressources de l’UMD. Elle enseigne actuellement l’économétrie de niveau doctorat et un cours de premier cycle sur l’économie du changement climatique, et supervise de nombreux projets de recherche aux cycles supérieurs et au premier cycle. Elle est économiste de l’énergie et économiste de l’environnement avec un intérêt particulier pour l’économie de la santé et de la sécurité et l’évaluation non marchande. Ses recherches en économie de l’énergie portent sur la demande énergétique résidentielle, les décisions en matière d’efficacité énergétique et les conséquences de telles décisions, les politiques visant à façonner la demande énergétique résidentielle, ainsi que sur l’économie de carburant des véhicules et les décisions de conduite. Alberini est actuellement membre du comité de rédaction de The Energy Journal, de l’International Advisory Board of Energy Policy et éditeur associé de Energy Efficiency. Elle est également présidente du comité consultatif de l’American Statistical Association auprès de la US Energy Information Administration et a déjà siégé à deux reprises au US EPA Science Advisory Board—Environmental Economics.
Titre
Competing Forces in the German New Car Market:How do they Affect Diesel, PHEV, and BEV Sales? par Anna Alberini, Marco Horvath et Colin Vance.
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Si vous souhaitez recevoir des invitations aux FLM, présenter vos œuvres ou vous désinscrire de la liste de diffusion, n’hésitez pas à contacter cette adresse : flm@ChaireEconomieduClimat.org
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Intervenant
Olivier Fontan : Directeur exécutif du Haut Conseil pour le Climat
Titre
Rapport annuel Neutralité carbone 2020 : « Redresser le cap, relancer la transition »
Le deuxième rapport annuel Neutralité carbone du Haut conseil pour le climat a été préparé dans des conditions particulières. Influencé par la crise sanitaire et ses impacts économiques et sociaux, il est publié dans le contexte d’un changement de gouvernement, qui entend accélérer sur les priorités environnementales. Des attentes claires sont formulées dans la société, par toutes les générations et sur l’ensemble du territoire, en matière de solidarité face aux risques et d’actions favorables à l’environnement.
Le nouveau gouvernement hérite de la responsabilité de gérer et sortir des crises successives, sanitaire, économique et sociale, vers une société et une économie moins vulnérables, mieux adaptées et plus résilientes aux chocs externes. Le réchauffement climatique induit par les activités humaines continue de s’aggraver, alors que les actions climatiques de la France ne sont pas à la hauteur des enjeux ni des objectifs qu’elle s’est donnés. Le gouvernement doit reprendre le cap vers la neutralité carbone. La relance planifiée par le gouvernement en sortie de crise doit d’abord être celle de la transition qui permette de respecter les budgets carbone définis par la loi. Il existe peu de déficits que les États ne peuvent se permettre d’ignorer : le déficit carbone en est un. Il ne se rembourse pas à l’échelle de nos générations, et ses intérêts se payent sur nos conditions de vie.
Dans ce cadre, l’enjeu n’est pas d’intégrer le climat au cadre du plan de reprise, mais d’insérer le plan de reprise dans les limites du climat. Notre rapport annuel montre que ce cadre est compatible avec les préoccupations légitimes de l’emploi ou de la santé. Cette transition est possible, utile et inéluctable. Elle implique un pilotage interministériel ferme et transversal avec la stratégie nationale bas-carbone comme référence. Elle demande d’améliorer la redevabilité de l’Etat notamment à travers l’évaluation objective et le renforcement de ses politiques publiques. A ces conditions, la population française s’appropriera les politiques climatiques, leurs contraintes et leurs bénéfices. En outre, le besoin d’être associé aux décisions et à leur mise en œuvre est au cœur de l’écho positif rencontré par la Convention citoyenne pour le climat. C’est aussi la raison pour laquelle le Haut conseil pour le climat a souhaité cette année porter une attention particulière aux enjeux de la transition juste et contribuer à faire progresser le débat sur le sujet, en ces périodes de choix démocratiques.
L’impact à moyen et long-terme des décisions qui seront prises dans les mois à venir ne doit pas être sous-estimé. Il fait peser une responsabilité particulière sur les dirigeants publics et privés qui vont devoir en décider. Le Haut conseil pour le climat met ses travaux à leur disposition pour les y aider.
Le Friday Lunch Meeting aura lieu en français via l’outil Zoom.
Le lien vous sera communiqué une fois votre inscription réalisée ici.
12:30 pm – 14:00 pm
La Chaire Economie du Climat est une initiative de l'Université Paris Dauphine, de la CDC, de Total et d'EDF, sous l'égide de la Fondation Institut Europlace de Finance.
Par Morgane Rahali La transition énergétique impact les orientations économiques depuis plusieurs années. Elle représente l’ensemble des transformations sur un territoire donné qui ont pour but de diminuer l’impact environnemental. Le TURPE est un levier utilisé par la Commission de Régulation de l’Énergie pour favoriser la transition au travers de l’utilisation de l’électricité. Les nouveaux […]
Par Christian de Perthuis Ce Policy Brief a été initié par une demande conjointe de Confrontation Europe et du blog ID4D (Agence Française du Développement) que je tiens à remercier. Sa rédaction a été faite en toute indépendance. Ses conclusions n’engagent que son auteur. Fixation du plafond : mettez-moi une contrainte ! Pendant 15 ans, le […]