L’économiste Christian de Perthuis distingue, dans une tribune au « Monde », les impacts positifs ou négatifs des politiques de reconversion des activités dans le cadre de la transition énergétique.
Peut-on anticiper ce que sauver le climat impliquera comme transformations sur le marché du travail ? Traditionnellement, les économistes représentent le milieu naturel comme un stock de ressources dans lequel on peut puiser. Avec la crainte ancestrale de se heurter au mur de la rareté : pas assez de terres (Malthus), pas assez de biens agricoles (Ricardo), pas assez de charbon (Jevons), pas assez d’énergies fossiles (Club de Rome, rapport Meadows)… Et, à terme, la fin de la croissance économique et l’explosion du chômage.