L’ex directrice générale du FMI a pris les rênes de la Banque centrale européenne le 1er novembre. À contre-pied des missions de l’institution, elle affiche ses ambitions en faveur de l’action climatique.
Venant de celle qui a ajouté l’objectif climatique à l’agenda du Fonds monétaire international, l’annonce était attendue. Elle n’en reste pas moins ambitieuse : « la route va être longue, prévient Anna Creti, directrice de la chaire Économie du climat à l’université Paris Dauphine. Pour œuvrer en ce sens, la BCE devra engager un rapport de force avec certains pays. Ceux dont l’économie est la plus carbonée, et qui ont tout intérêt à freiner les investissements verts. »