Aux facteurs classiques de la croissance (travail humain et capital financier), il faut désormais ajouter le capital naturel, qui ne peut plus être seulement exploité mais entretenu et développé, plaident les économistes Côme Billard et Christian de Perthuis dans une tribune au « Monde ».
Tribune. Sept degrés de réchauffement global à la fin du siècle : c’est, dans le pire scénario, ce qu’indiquent les premières simulations des modèles climatiques français dans le cadre de la préparation du prochain rapport d’évaluation du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). A quoi ressemblerait un monde à + 7 °C ? Difficile à anticiper. Ce qui est sûr, c’est qu’il deviendrait vite invivable. Car le réchauffement climatique est le signe avant-coureur d’un déséquilibre plus global entre l’homme et la nature.