Les incendies qui ravagent l’Amazonie (et l’Afrique) depuis plusieurs semaines sont d’une intensité rare. Au-delà du changement climatique qui rend les forêts tropicales plus vulnérables, bon nombre de ces feux sont la conséquence directe de l’expansion agricole et des pratiques d’abattis-brûlis.
Publié le 8 août dernier, le dernier rapport du GIEC sur l’utilisation des terres a rappelé l’impact de l’agriculture sur les écosystèmes naturels et sur le climat. Chaque année, ce sont des millions d’hectares de terre et de forêt qui disparaissent, convertis en vue de l’expansion agricole et de l’exploitation des ressources forestières.