Dans la vidéo ci-dessous, réalisée en partenariat avec Xerfi Canal, Christian de Perthuis, fondateur de la chaire Économie du climat, revient sur les conséquences de la décision américaine.
Donald Trump, président des États-Unis, a décidé de retirer son pays de l’accord de Paris sur le climat, le 1er juin dernier. Ce rôle de passager clandestin pourrait engendrer deux conséquences totalement opposées.
Un risque de contagion
Après la Chine, les États-Unis sont les deuxièmes émetteurs de carbone en volume dans le monde et les premiers en répartition par habitant.
Pourtant, en dépit de la prise de conscience du changement climatique et de l’accord de Paris, ratifié fin 2015, lors de la COP21, Donald Trump est favorable au développement des énergies fossiles dont regorge le territoire américain.
Le retrait américain de l’accord de Paris sur le climat pourrait ainsi tenter d’autres pays producteurs de pétrole, de gaz et de charbon d’adopter la même position.
Un effet de rebond envisageable
À l’inverse, le choix des États-Unis pourrait permettre à d’autres pays, notamment émergents et dans l’Union Européenne, d’augmenter leurs efforts en faveur du climat.
Pour y parvenir, certaines mesures doivent être mises en oeuvre le plus rapidement possible au niveau international.