« Nos décisions collectives et individuelles ne doivent plus se concentrer sur la recherche de la croissance, mais sur une recherche de résilience »
Les trois économistes Anna Creti, Philippe Delacote et Philippe Quirion définissent, dans une tribune au « Monde », les principes d’une « économie de la résilience », où l’exposition aux risques est réduite, la capacité de réaction aux chocs est prioritaire, et où les plus vulnérables seraient protégés dans les domaines essentiels.
Changement climatique et événements météorologiques extrêmes, effondrement de la biodiversité, risques géopolitiques, catastrophes sanitaires… Les crises auxquelles nous sommes confrontés sont nombreuses, interconnectées, et vont certainement s’intensifier dans un avenir proche. Le terme de « polycrise » est ainsi utilisé dans le rapport sur les risques mondiaux 2023 du Forum économique mondial pour expliquer comment « les risques actuels et futurs peuvent également interagir les uns avec les autres pour former une “polycrise” – un ensemble de risques mondiaux connexes aux effets cumulatifs, de sorte que l’impact global dépasse la somme de chaque partie ». Les formations politiques qui gouverneront la France, quelles qu’elles soient, devont y faire face.
Lire l’article (réservé aux abonnés)