Les députés ont récemment adopté le projet de loi « Climat et résilience ». A un an de l’élection présidentielle, l’exécutif présente le texte comme une preuve de son engagement en faveur de l’écologie, ses détracteurs le trouvent sans ambition. Au cœur de ce débat, Patrice Geoffron explique l’implication et l’action des entreprises dans la réduction des émissions de CO2
En 2020, une taxe carbone était en vigueur dans une trentaine d’États ou régions au niveau mondial, tandis qu’une trentaine de marchés de quotas échangeables étaient également en fonctionnement (selon le décompte d’I4CE). Il fait peu de doute que ce périmètre est insuffisant pour atteindre les objectifs de l’Accord de Paris, d’autant que le prix donné au carbone dans ces différents systèmes est généralement trop faible (la Suède faisant figure d’exception avec une taxe sensiblement supérieure à 100 € la tonne de CO2).