La séquestration du carbone émis par les hydrocarbures a particulièrement été mise en avant lors de la COP 28 comme remède au changement climatique. Mais cette solution présente beaucoup d’incertitudes, selon ces spécialistes.
La COP 28 s’est achevée sur un accord faisant mention d’une « transition hors des énergies fossiles » , qui ne cesse d’attiser les commentaires. Les fossiles (pétrole, gaz, charbon) représentent aujourd’hui presque 80 % de la consommation mondiale d’énergie. Cette part est l’héritage d’une véritable addiction aux énergies fossiles depuis le début de la révolution industrielle aux alentours de 1850.
La question de leur substitution se pose donc. Certes, nous avons en notre disposition les énergies renouvelables, telles que l’éolien ou le photovoltaïque, mais ces énergies ne servent qu’à remplacer le charbon, le gaz et le fioul utilisés pour produire de l’électricité. De plus, les projets d’énergie renouvelable sont aujourd’hui confrontés à des vents contraires, […].