Par Tom Bry-Chevalier
La réduction de la consommation de viande comme nécessité pour diminuer l’impact de notre alimentation sur l’environnement fait aujourd’hui consensus parmi les scientifiques. Pour parvenir à cet objectif, une solution envisagée est de développer des alternatives imitant la viande afin que le consommateur puisse plus aisément faire évoluer ses habitudes alimentaires. La viande cultivée fait partie de cet ensemble de produits couramment désignés sous l’appellation “protéines alternatives ». Encore perçue comme un aliment digne des récits de science-fiction, l’autorisation de mise sur le marché aux Etats-Unis rapproche un peu plus la viande cultivée de notre quotidien. Cependant, il existe encore de nombreux défis à relever avant qu’elle puisse remplacer une part significative de notre consommation de viande, notamment une diminution des coûts de production et une augmentation de la capacité en bioréacteurs. Malgré des premières études encourageantes, elle doit également encore faire ses preuves sur le plan environnemental, notamment si on la compare aux alternatives végétales déjà disponibles sur le marché.