Par Pauline Castaing
La région Provence-Alpes-Côte d’Azur a été identifiée par de nombreux porteurs de projets de bois-énergie comme un terrain fertile et d’avenir.
Elle accueille ainsi un nombre croissant d’unités de production énergétique qui comptent sur l’accroissement actuel de la superficie forestière dans la région pour subvenir à leur besoin en bois.
En réponse à cette demande accrue, les propriétaires forestiers ont progressivement modifié leur pratique sylvicole pour finalement récolter du bois de qualité énergétique en complémentarité au bois de qualité d’oeuvre. Nous évaluons le potentiel de revenus supplémentaires généré par cette pratique répandue chez les grands exploitants mais encore peu chez les petits propriétaires forestiers.
Les résultats de cette étude démontrent que, sans bouleverser le mode de gestion sylvicole des propriétaires forestiers, intégrer le marché du bois-énergie génère des gains financiers significatifs. Une campagne d’information auprès des propriétaires forestiers, présentant les bénéfices espérés d’une valorisation des rémanents forestiers, peut réduire la sous-exploitation de la forêt dans une période où elle est largement sollicitée pour la production d’énergie renouvelable.