Février 2015
Claire Papaix a soutenu sa thèse « Mise en oeuvre des instruments de politique publique allant dans le sens d’une mobilité bas carbone des personnes en milieu urbain » à l’Université de Paris Est Créteil.
Résumé :
Si l’échelle de la mobilité urbaine des personnes est bien l’échelle d’intervention pertinente pour réduire les émissions de CO2 dans le secteur du transport, elle place le calcul économique des politiques publiques dans un contexte éloigné de l’« idéal académique ». En effet à cette échelle, les externalités négatives de la route, y compris le CO2, interagissent entre elles. Il devient alors difficile d’assigner directement un instrument à un objectif – c’est-à-dire ici la réduction des émissions CO2. Par conséquent, nous analysons les conditions de mise place de mesures indirectes, telles que souvent envisagées dans les villes et en particulier dans nos différentes études de cas. Pour évaluer leur pertinence, nous ajoutons à la condition « impact CO2», celles de l’équité sociale et de l’acceptabilité publique – ces deux dernières s’étant accrues avec les impératifs du développement durable, et notamment ses volets sociaux et démocratiques (rôle d’« acteurs » des citoyens et non plus seulement de « cibles » des politiques). Pour chacune des conditions, nous formalisons et associons un critère d’évaluation.