Bien qu’une réelle « ère de développement durable» semble régner dans les sociétés occidentales, toutes les catégories de produits/services ne sont pas forcément concernées. C’est notamment le cas du secteur du luxe dont l’univers paraît éloigné de celui du développement durable. Nos différents travaux montrent que s’engager dans une démarche éco-responsable ne permet pas aux entreprises de luxe de valoriser leurs offres aux yeux des consommateurs, et peut même constituer un risque sur la perception que peuvent avoir ces derniers de la qualité des produits de luxe écologiques. En ce sens, l’examen des sources de dissonance entre le luxe et le développement durable devient une piste intéressante à explorer. Les résultats de nos recherches sur le sujet permettent de les regrouper autour de trois volets: les dimensions du concept (partage, qualité, rationalité, altruisme), le volet environnemental (préservation des ressources), et le volet social (égalité sociale, justice au niveau de l’emploi, bien-être animal). Nos résultats permettent aussi de préciser les modes de réduction de la dissonance adoptés par les consommateurs, puis de proposer des recommandations aux entreprises.
Chaire Economie du Climat
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