par Aliénor Cameron, économiste, OCDE, Florence School of Regulation et chaire «Economie du climat», Philippe Delacote, économiste, Inrae et chaire «Economie du climat», Anna Creti, économiste, université Dauphine PSL et chaire «Economie du climat», Marc Baudry, économiste, université Paris-Nanterre et chaire «Economie du climat» et Olivier Massol, économiste, CentraleSupélec et chaire «Economie du climat».
La réalité du changement climatique nous heurte de plein fouet. Comme chaque été dorénavant, notre quotidien est jalonné d’informations sur des sécheresses à répétition, dômes de chaleur, feux de forêts et inondations meurtrières. Dans son dernier rapport, le Haut Conseil pour le climat exhorte ainsi les pouvoirs publics à relancer urgemment «l’action climatique».
Pourtant, bien que 80 % des Européens soutiennent l’objectif de neutralité carbone pour 2050, l’inaction climatique se porte bien, et les décideurs publics et privés se montrent frileux comme jamais dans leurs ambitions environnementales
Ainsi, au niveau français, les reculs les plus rĂ©cents se sont fait sentir sur les questions agricoles, comme avec la loi Duplomb, et contre les Ă©nergies renouvelables. Au niveau europĂ©en, les renoncements sont aussi nombreux : ambitions climatiques pour 2040 assouplies, rĂ©formes Omnibus qui risquent fort de faire rimer simplification et renonciation, […]
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