Publication de l’article « Un prix Ă©levĂ© du carbone c’est bon (aussi) pour les pays en dĂ©veloppement ?  » par Jacques Percebois dans la revue MĂ©diaterre.
La planète devrait compter près de 9,8 milliards d’habitants en 2050 contre 7,4 milliards en 2015 et le continent africain en reprĂ©sentera le cinquième contre 16 % aujourd’hui. C’est dire qu’il faut s’attendre Ă une forte pression dĂ©mographique, en Afrique subsaharienne en particulier. Certes l’Asie demeurera la zone la plus peuplĂ©e avec ses 5,2 milliards d’habitants soit 52 % de la population du monde contre 59 % aujourd’hui. Le poids relatif de la Chine et de l’Inde devrait baisser un peu tandis que celui de l’Afrique augmentera.Â
Cette pression dĂ©mographique aura des consĂ©quences sur la consommation d’énergie et donc sur les Ă©missions de gaz Ă effet de serre, de CO2 notamment. L’Afrique ne consomme actuellement que 3,6 % de l’énergie primaire utilisĂ©e dans le monde et n’émet donc qu’une faible part des gaz Ă effet de serre qui provoquent le rĂ©chauffement climatique. Mais sa part devrait croĂ®tre avec l’augmentation des besoins en Ă©nergie. Rappelons que 78 % des gaz Ă effet de serre ont Ă©tĂ© en 2016 Ă©mis par seulement 20 pays, la Chine en tĂŞte, suivie des États-Unis, de l’Inde, de la Russie et du Japon. L’Union europĂ©enne des 28 contribue au total Ă 10 % environ de ces Ă©missions…
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Source : Liaison Energie Francophonie N°107