Souvent critiquées par les ONG, les Conférences des parties (COP) organisées tous les ans depuis 1995 traînent la réputation de grand-messe dont peu de concret sort. Même si certaines éditions ont marqué les esprits.
« Les COP sont des endroits oĂą se retrouvent des intĂ©rĂŞts très divergents ». Pour Philippe Delacote, directeur de recherche INRAE et membre de la Chaire Économie du Climat c’est la raison majeure pour laquelle ces grands rendez-vous annuels donnent souvent l’impression de « montagnes qui accouchent d’une souris ». Et il y a une autre difficultĂ© de plus en plus prĂ©gnante depuis l’accord de Paris : « nous vivons dans une Ă©poque qui n’est pas propice au multilatĂ©ralisme. On sent plutĂ´t un repli sur soi gĂ©nĂ©ralisĂ©. On le voit aussi dans la COP de cette annĂ©e avec des États-Unis qui n’envoient mĂŞme pas de reprĂ©sentant » […].